Course de Lévriers : retour sur un sport qui vit dans l'ombre

Mal comprises ou manquant d'exposition, ces courses ont du mal à sortir de leur carcan assez étriqué alors qu'elles existent depuis fort longtemps déjà.

Une activité centenaire

Il faut en effet remonter à la fin du 19ème siècle pour voir apparaître les premières compétitions mettant en scène les canidés.

C'est un certain Eugène Chapus qui mis ainsi en place la toute première course en 1879 et il fallut attendre 1910 pour que le principe du leurre fasse son apparition. On doit cette trouvaille à un américain du nom de Patrick Owen Smith et depuis la donne à très peu changé par rapport au modus operandi des courses.

Suite à cela les courses de Lévriers vont prendre de l'essor, notamment en Angleterre où les cynodromes se mettent à pousser comme des champignons.
Les Anglais se montrent particulièrement friands du spectacle et ne tarderont pas à débarquer en masse dans les lieux attitrés, faisant fructifier l'univers des courses à bien des égards ( au travers des paris notamment)

Un succès éphémère.

De l'autre côté de la Manche, la France cède véritablement aux sirènes de la course aux Lévriers dans les années 30. Le pays verra alors son seul cynodrome professionnel ouvrir ses portes à Courbevoie et celui-ci fermera ses portes après près de 20 années de bons et loyaux services.

Le pays continua néanmoins d'attacher pas mal d'attention à ce type d’événement, tant et si bien que dans les années 80 les sommes qu’engendrait ce sport avoisinait allégrement les 10 millions de francs.
Malgré toute la manne qui découlait des courses et la mise en place de nombreuses structures visant à encadrer le tout, les courses de Lévriers n'ont plus vraiment eu la côte auprès des spectateurs, la faute incombant à une médiatisation quasi nulle.
Difficile ainsi pour un sport finalement peu connu de rivaliser par exemple avec les courses de chevaux. Pourtant, certaines voix se sont élevées justement pour essayer de redorer le blason de ces courses, proposant par exemple une professionnalisation de l’activité ainsi qu'un partenariat avec les hippodromes justement pour augmenter la visibilité du sport. Reste à savoir désormais si l'avenir se montrera clément avec ces courses de canidés ou s'ils seront condamnés à disparaître pour de bon.

mutuelleanimaux.fr

Note: 
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