Le chien d'une victime d'Ebola se fait euthanasier

Néanmoins, les humains ne sont pas les seuls victimes de l'affaire et les animaux sont désormais des victimes collatérales de cette maladie.

Un chien au cœur du débat

Après qu'elle soit revenue d'Afrique, une aide-soignante espagnole a subi un test de dépistage, dévoilant ainsi une infection au virus mortel. Dans ce qui semble être pour beaucoup un excès de zèle, les services sanitaires ont par la suite décidé d'euthanasier Excalibur, le chien de la victime.

Avant le passage à l'acte, la nouvelle avait fait le tour du net et de nombreuses personnes se sont insurgées contre cette décision, à commencer par le mari même de la patiente. Les défenseurs des animaux n'ont pas manqué de donner de la voix, manifestant ainsi dans les rues de Madrid pour protester contre cette décision jugée beaucoup trop arbitraire.
Les internautes ont de leur côté mis en place une pétition et ce ne sont pas moins de 374000 personnes qui ont répondu présents. Une très vaste  campagne a même été mise en place sur les réseaux sociaux, les propriétaires de chats et de chiens envoyant des photos de leurs protégés avec le hashtag #saveexcalibur afin de signifier leur soutien envers l'animal.

Une mobilisation qui aura été vaine

Malgré cette mobilisation massive, les autorités n'ont pas fléchi et sont venu chercher l'animal à son domicile afin de lui donner le coup de grâce. De nombreux protestants ont tenté vaille que vaille d'empêcher les vétérinaires de se saisir l'animal, mais l'intervention de la police a rapidement mis fin à cette tentative désespérée.
Afin de tenter de calmer les défenseurs du chien particulièrement furieux, un communiqué de presse a été délivré, stipulant que le chien a été endormi pour l'empêcher de souffrir durant l'injection fatale.
Selon le gouvernement, cet acta n'avait rien de gratuit, le chien pouvant présenter selon eux un risque de contamination pour l'homme. Les canidés peuvent ainsi être des porteurs du virus, sans pour autant présenter les symptômes habituels.

On ignore à quel point cette affirmation se révèle exacte et il ne serait pas impossible que d'autres animaux ayant été en contact avec des personnes malades se fassent à leur tour euthanasier dans les semaines à venir.

Note: 
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