Des centaines de peaux de chiens retrouvées dans une forêt thaïlandaise

De nombreux canidés auraient ainsi subit les affres de trafiquants sans scrupules, seul leurs peaux et leurs os ayant été retrouvés par les autorités locales.
 

Un trafic des plus lucratifs

C'est une scène particulièrement macabre qu'ont découvert les policiers dans l'une des régions du nord-est du pays. Suivant des informations obtenus d'une source anonyme, les forces de l'ordre ont ainsi mit la main sur des centaines de peaux de canidés abandonnées, destinées principalement pour la tannerie. Ainsi dépecées, ces peaux seraient ensuite blanchies avant d'être envoyées dans d'autres pays via des contrebandiers pour finir comme gants de golf, sacs ou autres chapeaux ou dans la confection d’instruments de musique comme les tambours.
Il va sans dire que ce genre de pratique est illégale dans le pays, ce qui n'empêche pas cependant le trafic d'y faire rage depuis des années.
Selon les différentes sources locales, les chien seraient vendus aux alentours de 10 dollars pièce, qu'ils soient errants ou pas, avant de se faire abattre et dépecer, la viande étant préservée pour être ensuite envoyée en Chine et au Vietnam où celle-ci est particulièrement appréciée des gourmets locaux.

Un fléau semant la mort chez les chiens

Une organisation locale,Watchdog, n'a pas manqué de condamner l'acte, faisant ressortir que ce trafic était une véritable manne pour les trafiquants, les peaux de vaches étant par exemple bien trop onéreuses par rapport à celle du chien.
Cette affaire fait suite à la découverte il y a plus d'un an de près de 2000 chiens qui allaient finir sous le couteau de leurs tortionnaires. Par chance, la police avait trouvé les chiens bien avant qu'ils ne soit tués. Il semblerait que certains habitants de la région avaient des peaux de chiens dans leur demeure et ont ainsi préféré les jeter plutôt que de subir une descente de police chez eux.

Cette région du monde est particulièrement surveillée, du fait de son statut de plaque tournante fournissant les pays environnants en matière première provenant de chiens. Il demeure néanmoins particulièrement difficile d'y endiguer ce trafic causant la mort chaque année de centaines de bêtes.