Australie : le pays déclare la guerre aux chats errants

Mardi 24 mai 2016

Les animaux sauvages subissant de plus en plus le joug des chats errants

 

La nouvelle a causé un tollé de la part des défenseurs d'animaux, mais la décision du gouvernement local semble irrévocable. Les dirigeants ont décidé de lancer une vaste campagne, qui devrait s'étendre sur les cinq prochaines années.

L'arrivée du chat domestique dans le pays, il y a près de 200 ans, s'est dans un premier temps bien déroulé, mais leur nombre n'a eu cesse de croître durant les dernières années. De ce fait, les animaux se sont transformés en redoutables prédateurs pour certaines espèces locales. Non content de faire des dégâts au sein de certaines espèces pandémiques, les chats sauvages sont également à l'origine de certaines maladies transmissibles, aux animaux et à l'homme. Le ministre de l'environnement australien, Greg Hunt, a fait part de sa ferme intention de mener à bien cette mission, celui-ci espérant un grand nettoyage jusqu'en 2020.

 

Des moyens radicaux pour éradiquer le problème pour de bon

 

chats-australiens

 

Cette épuration à grande échelle doit passer par divers biais, que ce soit au travers d’appâts, mais également d'armes à feu et de poisons. À ce titre, une substance spéciale nommée « para-aminopropiophenone »  a été mise au point. Ce poison jugé « humain » fait en sorte d'endormir calmement le chat visé, le plongeant dans un sommeil qui le conduira à sa mort.

 

De leur côté, les Australiens sont vivement encouragés à stériliser leurs animaux, tout en les empêchant d'aller à l'extérieur.

Certains responsables du gouvernement, comme Gregory Andrews, ont tenu à clarifier les choses quant à l'aspect radical de l'opération. Le politicien insiste sur le fait que ce n'est pas une simple opération, visant à tuer le plus de chats possible, mais une solution inévitable pour sauver certaines autres espèces en voie de disparition.

 

L'argument des instigateurs de ce projet ne risque, cependant pas, de calmer les amoureux d'animaux étant montés au créneau.

 

Crédit photo : Pixabay

 

Note: 
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