Le chat : un prédateur bien plus redoutable qu'il y paraît

Un animal causant de nombreux dégâts au niveau de la faune

Il se trouve, en effet, que les chats domestiques, notamment ceux vivant à la campagne, peuvent être bien plus féroces que l'on ne croit. Une étude, menée dans deux villages en Angleterre, a démontré que les petites boules de poils peuvent tuer des douzaines d'animaux sauvages en l'espace de quelques mois. Le nombre de bêtes visées est tel que les propriétaires sont incapables de quantifier le nombre de victimes causées par leurs félins. Parmi les spécimens principalement visés, on retrouve les loirs, les campagnols et les moineaux.

Au vu des dégâts causés, certains conservateurs ont émis l'idée de placer certaines restrictions sur les sorties des chats, notamment durant la nuit. Les chercheurs ont, cependant, déclaré que de telles mesures ont très peu de chance de fonctionner.

Une longue enquête arrivant à peine à vérifier le nombre de victimes causées

 

chat-oiseau

 

Selon la Mammal Society, les dix millions de chats présents en Grande-Bretagne tuent près de 275 millions d'animaux chaque année, incluant près de 55 millions d'oiseaux. Néanmoins, les défenseurs de chats affirment que les spécimens tués sont, la plupart du temps, faibles ou infirmes. De ce fait, les félins ne sont, selon eux, pas les seuls à blâmer.

Afin de mesurer concrètement l'impact des chats, le professeur Matthew Evans a procédé à une enquête. Il a demandé à des propriétaires d'animaux de comptabiliser les proies ramenées sur une période de 4 mois. Résultat, seuls 25 chats, sur les 86 surveillés, sont revenus bredouilles. Les autres ont ramené, au minimum, deux oiseaux par mois. Le professeur a également rajouté que les chats avaient, sans doute, tué d’autres animaux, sans qu'on le sache.

 

Freiner les velléités destructrices du chat est impossible, à moins que les propriétaires ne fassent un effort, selon le Dr. Jenni McDonald, de l'université d'Exeter. En effet, il est temps, selon elle, que les possesseurs de félins voient enfin leurs boules de poils comme une menace potentielle pour les animaux sauvages. A voir, désormais, s'ils accepteront d'encadrer plus sévèrement leur animal.

 

Crédit photo : Pixabay

Note: 
Retourner en haut de la page