Géorgie : les animaux d'un zoo sèment la panique dans les rues de la capitale

Un tigre s'étant échappé a tué l'un des habitants de la ville

Les locataires d'un des zoos de la vie ont ainsi profité des intempéries pour prendre la poudre d'escampette. Cette invasion d'animaux a causé une certaine panique auprès de la population lorsqu'elle a vu des tigres et autres hippopotames se balader dans les rues.

L'affaire aurait pu prêter à sourire, mais l'un des tigres présents dans les rues a attaqué l'un des habitants de la ville, tuant celui-ci en lui infligeant des blessures au cou et à la carotide. Bien que les secours aient tenté de sauver la victime, rien n'a pu être fait pour ranimer la malheureux. Le tigre a par la suite été abattu par les forces de l’ordre, ce qui n'a pas manqué d'alimenter une petite controverse.

Les défenseurs d’animaux en colère contre les forces de police

Il se trouve en effet que certaines voix se sont élevées après la mort de l'animal. Selon Mindia Janelidze, le secrétaire du Conseil de gestion des situations de crise, ce serait la faute du zoo si ce fait-divers a eu lieu. En effet, l'administration du zoo n'aurait pas informé le gouvernement que l'un des félins avait profité des grosses pluies pour prendre la fuite. Dans un premier temps, le gouvernement avait assuré à la population que les animaux étaient soit morts soit à nouveau derrière les barreaux.

L'intervention des policiers pour récupérer ou abattre les animaux a ainsi causé la colère de certains défenseurs d'animaux locaux, à l'instar de Tina Chavchanidze , présidente d'une ONG locale qui demande qu'une enquête soit menée.

De son côté, Lacha Tchkhartichvili, directeur directeur du bureau géorgien du Centre de protection des droits des animaux, a déclaré que la police avait clairement fait usage de force excessive dans cette affaire.

Outre les animaux qui auraient été abattus par les policiers, ce serait près de 300 bêtes au seraient mortes lors des inondations. Pour information, le gouvernement géorgien avait pour projet de déménager le zoo il y a quelque temps de cela, avant de revenir sur sa décision face au coût exorbitant des travaux.

Note: 
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