Hausse de la TVA : les éleveurs bientôt dans les rues

En effet, le gouvernement prévoit d'appliquer une hausse sur la TVA actuelle concernant la vente des animaux (qui passerait ainsi de 7% à 20% )  et les principaux concernés ne vont pas laisser passer l'occasion de montrer leur mécontentement, une manifestation étant d’ores et déjà prévue dans les jours qui viennent.

Des animaux dans la tourmente

La France est sur le point d'appliquer une directive européenne contre laquelle elle a lutté pendant plus de dix ans et se voit désormais dans l'obligation de l'accepter sous peine de subir de lourdes sanctions économiques.
Les éleveurs de chiens et de chats sont directement visés mais d'autres animaux comme les furets voir les chevaux de course risquent aussi de tomber sous le joug de cette directive.
Pire encore, les animaux eux-mêmes risquent de pâtir de cette hausse . En effet, les conditions d’élevage se retrouveraient violemment bouleversées et les bêtes auraient des chances de se trouver parqués dans des élevages intensifs qui miserait plus sur le rendement que sur l'hygiène ou le bien-être des animaux.
A ce titre, les filières venant de l'est risquent de se frotter les mains car il y a de fortes chances pour qu'ils inondent encore plus le marché avec des animaux ayant grandis dans des conditions précaires.

Un métier d'éleveur en danger

Dans un registre plus terre à terre, les prix eux mêmes risquent de subir des changements drastiques, forçant ainsi les futurs propriétaires à se rabattre sur des solutions moins onéreuses (comme les filiales citées plus tôt), ce qui pourrait sur le long terme mettre l'emploi des éleveurs en péril.
D'autre part, les éleveurs font aussi ressortir que cette loi s'appliquera uniquement aux éleveurs professionnels et que les particuliers qui donneraient naissance à des portées occasionnelles (pour ensuite les vendre) passeraient outre cette loi. Cette concurrence déloyale serait ainsi un autre élément qui pourrait à l'avenir mettre un coup de frein au métier.

A l'heure qu'il est, une pétition a été organisée en ligne afin que les principaux concernés mais aussi les prioritaires puissent montrer leur mécontentement. Pas sur cependant que les 8000 signatures déjà récoltées fassent plier le gouvernement, même si ce dernier à finalement décider de reporter  la hausse à juillet 2014. L'avenir nous dira désormais quel sera le sort réservé aux différents éleveurs du pays.

Note: 
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