Le tigre de Vladimir Poutine porté disparu en Chine

Un animal ayant pris la poudre d’escampette.

Il est bien connu que le président Poutine aime particulièrement les animaux, celui-ci allant même jusqu'à gratifier son Labrador d'un système de guidage par satellite afin de ne pas perdre sa trace.

Il voue également un bel amour pour les grands félins, les tigres notamment, qu'il s'amuse parfois à relâcher dans la nature.

La dernière libération en date risque néanmoins de semer la zizanie étant donné que Kuzya, un beau tigre de Sibérie, a eu la mauvaise idée de traverse la frontière pour se rendre en Chine.
C'est au début du mois que les experts se sont rendu compte que l'animal avait traversé la frontière afin de se rendre chez le voisin chinois.

L'animal, également doté d'un émetteur permettant de le suivre à distance, aurait ainsi traversé le fleuve Amour pour aller se rassasier de viande fraîche.

Un tigre en péril

Si l'affaire paraît assez anodine pour certains, poussant même certaines Russes à s'en moquer, c'est le véritable branle bas de combat du côté des hautes instances, différentes solutions ayant déjà été mises en place pour tenter de retrouver les traces du félin.

Une batterie de caméras infra-rouge a ainsi été disséminée dans la réserve naturelle de Taipinggou et afin d’attirer le tigre, de nombreux bœufs risquent d'être conduits dans le secteur afin que Kouzya puisse facilement trouver à manger.
Il est bon de savoir que le braconnage est particulièrement pratiqué en Chine, les tigres ayant particulièrement souffert de cette pratique durant ces dernières années. Leurs organes ainsi que leur peau ou leurs os auraient selon certaines croyances des vertus médicinales.

A ce jour, il ne resterait qu'une cinquantaine de tigres sauvage dans l'ensemble du pays.

Tous les regards sont en tout cas rivés vers la réserve chinoise afin de voir si l'animal fétiche de l'actuel président russe pourra être enfin retrouvé et ainsi échapper au sort peu enviable auquel ses congénères souvent souvent faire face.