Iran : les chiens errants seront désormais vaccinés et porteurs d’un GPS

En effet, les défenseurs d’animaux locaux ont trouvé un joli moyen de mieux cerner le problème des chiens sans logis, à l’aide de vaccins et de GPS.

Une solution pacifique pour les canidés

Cette initiative, mise en place conjointement entre la municipalité de Téhéran et diverses associations locales, visera ainsi à offrir une seconde chance aux chiens. Il faut dire que les canidés, principalement ceux vivants dans les montages, sont devenus au fil du temps de plus en plus agressifs, augmentant ainsi l’animosité des habitants locaux. 

Ces derniers devaient ainsi souvent faire face à des meutes qui effectuaient des raids réguliers en ville, causant une colère de plus en plus grandissante.
La solution proposée est en tout cas étonnante, l’Iran étant un pays généralement très peu friand du chien. Ce dernier, considéré comme une mode purement occidentale, est très souvent pointé du doigt, certaines intégristes considérant l’animal comme étant impur et contraire aux mœurs islamiques.

Un projet sur la bonne voie

Ce projet n’a pas manqué de causer une joie immense chez les propriétaires de chiens, d’autant que la campagne a commencé de manière plus que positive. En effet, ce sont déjà près de 200 chiens qui ont reçu leur vaccin et leur GPS, en attendant que les 2,800 autres prévus reçoivent à leur tour leur passe-droit.
Selon Ali Jalali, responsable de la Société pour la protection des animaux urbains, ce projet pourrait ainsi permettre d’une part de sauver les chiens d’une mort certaine mais de rassurer également les locaux.

Les animaux seront désormais sous surveillance permanente tandis que de la nourriture sera également fournie aux chiens afin de les éloigner du centre-ville. Sur le long terme, certains activistes espèrent même ainsi créer « une culture de protection » chez les Iraniens, généralement réfractaires à la présence des chiens.

Ce projet de vaccination à grande échelle semble bien partie pour marcher et devrait peut-être inciter d’autres pays à faire de même. L’avenir nous dira ainsi si ce projet aura suscité ou non des vocations.
 

Note: 
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