Une journaliste sous le feu des critiques après une partie de chasse aux lions

Lundi 23 novembre 2015

S'il est courant de voir des programmes parlant d'animaux sur le petit écran, peu d'entre eux arrivent à bouleverser l'opinion publique. Il existe, cependant, des exceptions, à l'image de l'émission de l'américaine Melissa Bachman . Cette dernière a déclenché un tollé mondial, après la diffusion malencontreuse d'une photo, la montrant poser à côté d'un lion fraîchement abattue. 

Les défenseurs d'animaux montent au créneau

chasse-lion-bachman Il n'en fallait pas plus pour déclencher les foudres de nombreux  défenseurs d'animaux, qui n'ont jamais caché leur mécontentement vis-  à-vis de l'émission de la jeune femme. Suite à la diffusion du cliché ,pris  dans un parc sud-africain, une centaine de messages  haineux ont  déferlé  contre elle, causant la mise hors ligne du site de l'émission, ainsi  que la désactivation de sa page Facebook.
 Loin de s'arrêter en si bon chemin, les détracteurs ont lancé des pétitions  en masse, incitant le gouvernement d'Afrique du Sud à faire de Bachman  une persona non grata sur le territoire. Plus de 300 000 signatures ont été reçues à ce jour . De son côté, la présentatrice n'a pas communiqué sur « l'incident », son compte Twitter ayant également été désactivé.

Une aide inattendue de la part du gouvernement

Alors que tout le monde semble ligué contre elle, la journaliste a néanmoins reçu le soutien de nombreuses personnes, voire même du gouvernement sud-africain, qui s'est refusé à fustiger la jeune journaliste suite à cette affaire.
En outre, les défenseurs de Bachman ont fait part de leur colère, arguant que ce déferlement de haine a pris  des allures de chasse aux sorcières à consonance sexiste. Ils ont également souligné que la chasse aux lions est une activité tout à fait légale dans le pays, et que le fait que ce soit une femme s'étant mis en avant a plus choqué, au final, que le sort de l'animal abattu.
En réponse aux pétitions contre Bachman, d'autres groupes essayent  de tempérer le débat, en montrant que la jeune chasseuse n'a pas abattu un animal en voie de disparition, et que son émission a été tournée dans une zone où la chasse est parfaitement réglementée.

 

Les deux camps essayent, tant bien que mal, de mettre en avant leur position, et cette affaire prouve encore une fois que la chasse demeure, à bien des égards, un sujet délicat. Les pros et les antis risquent d'attendre encore longtemps, avant d'arriver à trouver un terrain d'entente.

 

Crédit photo : Pixabay

 

Note: 
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