Le premier chien cloné britannique voit le jour

Vendredi 15 juillet 2016

Une technique qui se démocratise

Le clonage ayant, à de nombreuses occasions, suscité l’opprobre de nombreux conservateurs, il a fallu attendre avant que cette technique de reproduction controversée ne revienne sur le devant de la scène.

À défaut de cloner des êtres humains, ce sont les animaux domestiques qui servent de cobayes aux scientifiques, et l'Angleterre a ainsi vu naître son premier exemplaire de chien cloné.
Cela fait quelques années déjà que des scientifiques coréens s'éssayent à cette technologie. Après de nombreux tests, ils sont arrivés à cloner le premier chien en 2005. Loin de s'arrêter en si bon chemin, ils proposent depuis, aux plus offrants, de faire cloner leur animal récemment décédé, ou sur le point de l'être, pour une très belle somme.

Malgré la réticence de certains, les offres n'ont pas tardé à s'accumuler, près de 400 chiens ayant été clonés jusqu'à aujourd'hui. L'apparition du premier clone britannique est venu confirmer la tendance.

Une copie exacte du chien original

Découvrez toutes les races de chien teckelCe n'est pas une riche habitante du pays qui a eu la chance de voir son animal cloné mais une femme lambda, Rebecca Smith, qui a ainsi remporté une compétition, où le premier prix n 'était autre qu'un clonage en bonne et due forme de l'animal souhaité.

Ce dernier, un Teckel de 12 ans nommé Winnie, s'est ainsi vu confier à des scientifiques de Séoul, donnant naissance, après quelques semaines, à sa copie conforme génétique.
Selon la maîtresse, c'est un moyen pour elle de garantir la pérennité de son chien, celle-ci sachant très bien que son protégé ne sera pas éternel. Elle a, cependant, dû se montrer patiente, la législation concernant la quarantaine dans le pays étant plutôt stricte. Un délai de six mois est, en effet, préconisé, avec que l'animal ne puisse circuler librement.

Souhaitant, d'une part, conquérir le marché britannique, en proposant des clonages pour la modique somme de 60 000 livres, les Coréens derrière cette prouesse souhaitent aussi utiliser cette technologie pour aider à la recherche sur des maladies diverses. Malgré toute leur bonne volonté, et les avancées du clonage, pas sûr néanmoins que les plus réfractaires, pointant du doigt le taux d'échec encore assez élevé du procédé, ne voient cette démocratisation du procédé d'un bon œil.

 

Crédit photo : Pixabay
 

Note: 
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