Le chien et Ebola : le risque de contamination existe t-il vraiment ?

Une question qui se pose depuis longtemps.

Deux récents cas ont soulevé de nombreuses interrogations, l'un impliquant un chien espagnol, et un autre vivant aux USA. Le premier s'est ainsi vu euthanasier, malgré de très nombreuses protestations, tandis que son comparse américain a eu plus de chance, se retrouvant ainsi en quarantaine pour une période indéterminée.
La question concernant la relation intrinsèque entre le virus, et l'animal, remonte à 2001, alors que différents centres de recherche essayaient déjà de jauger le rôle du canidé dans la contamination de l'homme.

Un rapport sera rendu quatre ans plus tard par les différents protagonistes. Résultat, un chien passant énormément de temps dans une zone comportant un fort taux de contamination chez la faune locale, a plus de chances de générer des anticorps. Un chien vivant en ville aurait, par exemple, bien moins d'anticorps qu'un animal venant d'une savane quelconque. Quid de l'infection chez l'homme ?

Un animal qui soulève des questions

chien-épilepsieSi d'aucuns affirment que les chiens peuvent constituer un nid à anticorps, et par extension une bombe virale, il n'a jamais été réellement prouvé que le meilleur ami de l'homme puisse se révéler être un ennemi pour ce dernier.

Ce flou autour de la maladie est source de controverse, certains préférant tuer les animaux dans le doute, malgré la grande colère des défenseurs des animaux.
Mis à part le cas du chien espagnol, l'Europe n'a pas encore eu à gérer d'autres histoires d'animaux contaminés.

Alors que le statut légal des bêtes est en pleine mutation, tuer un animal en se basant sur des données quasi inexistences risquerait, en France du moins, de causer une vague de protestations assez conséquente.

Pour le moment, le doute persiste et on ignore si le mystère autour de la maladie, et du chien, finira par être éclairci ou pas. On se prendrait presque à espérer que l'animal nous permette, un jour, de trouver un vaccin efficace pour lutter contre le virus.

 

Crédit photo : pixabay

Note: 
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