Les autorités retrouvent 113 chats chez une femme

Lundi 29 février 2016

Une nouvelle affaire de maltraitance animale a récemment défrayé la chronique. L'histoire se déroule dans les Vosges, et ce n'est pas un simple chat qui a été pris à partie par sa maîtresse, mais pas moins de 113 petites boules de poils ! Un fait divers qui fait froid dans le dos, et qui a éclaté au grand jour par hasard.

 

Un nombre affolant de chats vivant dans de mauvaises conditions

 

 chat-prisonnierTout a commencé en juin 2015. Un couple, vivant dans un petit patelin de la région, se fait expulser de leur demeure après des loyers impayés. Les autorités sont, par la suite, loin de se douter de la découverte les attendant dans la maison.Ce  sont plus d'une centaine de chats qui sont trouvés dans la demeure, la plupart d'entre eux vivant

 dans des conditions particulièrement précaires.

 

 Quelques félins sont également retrouvés sous des piles de livres, morts écrasés. La grosse majorité des chats est même dépourvue de vaccin et de tatouage. Les animaux étant particulièrement nombreux, l'hygiène des lieux laisse fortement à  désirer. La présidente du tribunal en charge de l'affaire parle même d'un « état plus que lamentable ».

 

Pas moins de 5 jours sont alors nécessaires pour enlever tous les chats de la maison. 

 

Une, propriétaire certaine de s'être bien occupée de ses animaux

 

chat-triste

Après avoir été appelée au tribunal, la propriétaire des lieux s'est défendue comme elle a pu, arguant qu'elle n'a infligé aucun mauvais traitement aux chats présents à son domicile. Afin d'étayer ses dires, elle a avoué avoir dépensé près de 750 euros chaque mois, pour l'entretien des félins.
 
 
La plaignante a également parlé de la litière des animaux, stipulant qu'elle avait pour habitude de les changer trois fois par jour. Néanmoins, à la question de savoir pourquoi il y avait autant d'animaux chez elle, l'ancienne propriétaire n'a trouvé aucune réponse. L'avocat de la plaignante, Me Sébastien Bonnet, est monté au créneau pour défendre sa cliente, signalant à la cour que le tatouage et la vaccination des chats ne sont nullement obligatoires. Il a également ajouté que les chats se portaient très bien, jusqu'à ce que la propriétaire se fasse expulser de chez elle. Ainsi, les animaux ont succombé, car plus personne n'était disponible pour s'occuper d'eux.
 
Le ministère public a, quant à lui, pointé du doigt les mauvais traitements causés sur les chats, et requiert plus de 3,000 euros d'amende.

 

 

Le verdit de l'affaire sera rendu le 17 mars prochain.  

 

Crédits photos: Pixabay

Source : L'Est Républicain

Note: 
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