Le sacrifice d'animaux au Népal est désormais interdit

Mercredi 18 mai 2016

Une légende qui se perpétue depuis des décennies

 

Cette pratique a débuté, il y a près de 300 ans, et la légende raconte qu'un prisonnier a été libéré d'une prison grâce à l'intervention d'une déesse.

La divinité a ainsi accepté de libérer l'homme, à l'unique condition que celui-ci construise un temple en son honneur. L'ancien prisonnier s’est exécuté, et histoire de faire un peu de zèle, il a décidé de procéder à l’exécution d'une bonne quantité d'animaux.

La pratique n'a eu de cesse, depuis, de prendre de l'ampleur, et des centaines de milliers de pèlerins, dont de nombreux Indiens, se pressent tous les cinq ans afin, à leur tour, d'honorer la déesse. De ce fait, des milliers d'animaux sont régulièrement tués dans le processus. Il va sans dire qu'une telle pratique n'a pas été au goût de tout le monde, et de nombreuses associations de protection sont montées au créneau, afin d'y mettre un terme.

 

Une victoire des associations de défense des animaux

 

sacrifice animaux

Le lobbying forcé  des associations a finalement marché, et le Parlement indien a fini par leur donner raison, ce dernier cherchant à faire de ce rassemblement un événement plus pacifique.

Le responsable du rassemblement a même déclaré qu'il avait réalisé que les animaux étaient des êtres de chair et de sang, comme lui, et qu'ils ressentaient également de la souffrance.

 

La dernière édition du rassemblement, en 2014, avait déjà été « victime » de la pression des défenseurs d'animaux, le nombre de bêtes sacrifiées ayant connu une forte baisse à l'époque. Celle de 2019 va ainsi faire totalement l'impasse sur la mort inutile d'animaux.

Les personnes en faveur des bêtes ont exulté à l'annonce de la nouvelle, et selon Gauri Maulekhi, qui œuvre pour la Humane Society International/India, cette victoire est le fruit d'un travail long et fastidieux. La prochaine édition va ainsi se défaire de l'aura de controverse qui était, jusque-là, son apanage !

 

Crédit photo : pixabay

Note: 
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